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« Jeudi.

« Mon cher Bergerat, voici le texte du jugement rendu par Deslandes. Surtout n’ayez pas de remords, vous n’avez pas pu compromettre mon crédit sur lui. Je n’en avais pas, l’événement l’a prouvé. Cordialement à vous.

« Pierre Berton. »

Ce billet en contenait un autre, que voici, et qui était adressé à Berton.

« Paris, le 28 avril 1884.

« Vous me demandez mon impression sur l’ouvrage intitulé Le Viol. La voici, très nette. Je crois la pièce injouable. L’écrivain distingué qui a voulu dramatiser cette donnée impossible s’est dépensé en efforts stériles. Ajoutez à cela que son inexpérience des choses du théâtre jette de la confusion et de l’obscurité dans les développements du sujet. Il a oublié d’éclairer la lanterne ! Compliments affectueux.

« Raimond Deslandes. »

W. Worms, de la Comédie-Française, eut aussi connaissance de Flore de Frileuse et il me déclara que si M. Perrin ne s’opposait pas à la réception, il voterait pour l’œuvre des deux mains, attendu que depuis de longues années il n’en avait pas entendu d’aussi dramatique.

Ensuite Edmond Gondinet en prit connaissance, et il me conseilla de m’appuyer de l’autorité de