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l’orgueil et la joie de ma carrière. Les chroniques choisies, alternativement d’ailleurs, par chaque directeur, paraissaient presque toujours à la même date et se posaient ainsi à la comparaison. — Eh bien, dis-je à Magnard ? — Eh bien, je me suis trompé, celle de Dumont est la meilleure. J’ajouterai même, si vous voulez toute ma pensée, que la nôtre n’est pas fameuse. — Ah ça, mais vous gâtez Le Figaro, nasillait le père Dumont, pourquoi m’avoir laissé celle de ce matin ? Elle était bonne pour Magnard.

Ils finirent par me laisser la liberté du partage, mais je baissai dans leur estime.