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SIX SEMAINES EN CORSE
(1887)
LE TOUR DE L’ÎLE EN CALÈCHE



LE MOUFLON DE SARTÈNE


Remémorez-vous, pour comprendre ce qui suit, les trois caractéristiques de l’île de Corse : Napoléon, la vendetta et le mouflon. De ces particularités, les poètes ont assez abondamment parlé, surtout de la première et personne n’ignore, au moins, que le vainqueur d’Austerlitz ne « frisait » pas. C’est d’ailleurs un « auguste barbier » qui nous l’assure. Pour la vendetta, nous avons Colomba, de Prosper Mérimée, où, sur ce sujet, tout est dit. Colomba, que nous écrivions : Colom’mbâ, comme Salam’mbô, pour taquiner Flaubert, peut épargner, à ceux qui craignent la mer, la traversée dans l’île du bandi-