femme, acheté à la vente de M. Marcille et attribué à un élève d’Holbein, — un mandoliniste de Honthorst, — une scène chinoise de Jean-Baptiste Huet — une étude d’Huysmans de Malines, — un portrait de vieillard signé Raphael Mengs, — une marine houleuse de Simon de Vlieger, — un incendie de Troie à la flamande et enfin un portrait de Mozart enfant qui se trouvait bien en place dans la maison où l’on conservait en relique la partition autographe du Don Juan.
Une fois encore c’est pour les physiologues de la critique, imbus de la théorie des milieux, que je reproduis ce catalogue raisonné. Je n’ai d’ailleurs jamais su pourquoi Ivan Tourgueneff se décida à se séparer de ses chers lutins et je n’ai rien sur ce point à révéler à ses biographes. Mais ce que je sais, c’est qu’en étudiant, férule aux doigts, les tableaux devant lesquels il m’avait laissé, je voyais en face, de l’autre côté de la rue, Francisque Sarcey, le nez sur sa table à copie et le dos voûté par le faix des vocables, ramer, comme on dit, en galère, et que mes descriptions se ressentent encore de ce spectacle peu propice à la belle écriture.