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LES PETITS ROMANS DE GÉRALDINE


I

L’AIL


Nul n’ignore, sur les boulevards, que notre bonne Géraldine — celle-là même dont j’ai mis en scène de mon mieux, au théâtre du Vaudeville, l’aventure véridique avec Tacoman, roi de Chaonie[1] — s’appelait au civil, qui est le triste réel, Aldine Gérat, et qu’elle était de Marseille.

Elle y avait débuté, hélas ! de toutes les manières, à la fleur printanière de ses ans, non que les Phocéennes y soient plus précoces que les autres, mais par l’effet d’une prédestination

  1. PETITE MÈRE, comédie en quatre actes, 29 avril 1903, théâtre du Vaudeville (Voir Théâtre d’Emile Bergerat).