Page:Bergerat - À Châteaudun, 1871.djvu/9

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Ô sinistre farniente
Qui renversera la bascule
Où s’alourdit et s’émascule
Notre vieille chrétienté ?

Qui nous changera cette race
Dont le bras dément le cerveau,
Pour qui nul rêve n’est nouveau,
Et que l’action embarrasse ;

Qui se rit de ses porte-croix
Et de ses buveurs de ciguës,
Et qui n’a plus de blanc, je crois,
Que son rictus de dents aiguës ?

Ah ! petit écrin de héros,
Comme auprès de toi sont vulgaires
Tous ces Marlborough-va-t-en-guerres
Affublés de leurs sombreros !