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le cœur et le maintient fort et droit, — bien qu’en son humilité il se juge un serviteur inutile. »

Ce n’est sans doute pas là l’une des théories modernes du droit à la vie et au bonheur où chacun vise à son propre « épanouissement » et à ses joies personnelles, fût-ce au détriment du voisin !

Les poétesses belges, qu’elles soient représentées par une Françoise Leroy et une Marguerite Coppin, ou par une Mlle Belpaire et une Mathilda Ramboux, témoignent donc d’un penchant très louable pour l’altruisme. On ne peut que les en apprécier davantage.