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catholicisme, en 1818. Clément Brentano l’appréciait beaucoup. Après son veuvage, il lui demanda d’être sa femme, mais elle refusa. Il n’en resta pas moins son ami fidèle, et c’est lui qui recueillait les poèmes qu’elle négligeait de conserver.

À partir de 1833, elle rejoignit sa mère à Berlin pour la soigner et tint la maison de sa belle-sœur. Sa retraite définitive fut Windenbrück.

Ses poèmes parurent dans les anthologies, notamment dans celle de l’évêque Diepenbrock. On les crut, paraît-il, longtemps, l’œuvre de Brentano et de Schenkendorf[1], jusqu’à ce qu’un critique relevât ces erreurs en les publiant avec une biographie de l’auteur.

Un connaisseur de la jeune littérature d’alors, le docteur Merget, a dit des chants de Louise Hensel « qu’ils se recommandent entre ceux du même genre par leur vrai esprit religieux et leur haut mérite poétique ». Louise Hensel n’était pas seulement forte dans

  1. Poète idéaliste et patriote (1783-1817).