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Le médecin-major portait le deuil de sa femme et de sa jeunesse.

Les capitaines en premier étaient des hommes faits, sérieux, dont quelques-uns même devenaient un peu matériels.

Mariés pour la plupart, leurs idées, leurs impressions, leur langage, procédaient insensiblement de la solidité de leur carrure.

Les capitaines en second offraient plus d’élégance dans le physique, et plus de ressources dans la conversation.

La science du cheval, qu’ils connaissaient à fond, ne les possédait pas tout entiers, et l’on pouvait espérer rencontrer parmi eux plus d’un agréable causeur pour les jeudis du colonel.

Les lieutenants et sous-lieutenants avaient, comme à l’ordinaire, le monopole de la gaîté, de la désinvolture, du brio. Ce devaient être des danseurs déterminés et des cotillonneurs émérites.

Si la revue passée au quartier de cavalerie satisfit amplement le colonel, le défilé que ces messieurs exécutèrent en bon ordre, au premier jeudi de madame de Clarande, ne fut pas moins fertile en riantes espérances.