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fallait faire peu de fond, — avaient été refusés par sa grande amie, jouait dans le clos avec un gros chien de la ferme.

La chaleur était tombée : une petite brise berçait les peupliers sveltes et les trembles argentés.

Judith, un livre à la main, suivait l’allée où l’enfant courait avec Médor.

— Tu veilleras bien sur lui, n’est-ce pas ? lui cria Hortense en les accompagnant du regard.

Judith aimait peu les enfants en général, et ne se sentait, en particulier, aucune sympathie pour le petit garçon sans mère dont le corps se développait aux dépens de ses facultés somnolentes.

En toute autre circonstance, elle eut décliné la responsabilité ; mais, voyant Bébé tout occupé de Médor, elle jugea la charge peu embarrassante et répondit machinalement :

— Sois tranquille.

Cette allée de platanes, dont la jeune fille faisait sa promenade de prédilection, conduisait au petit bois de chênes verts qui bornait la propriété du côté du nord.

Il avait été primitivement enserré dans un