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térieur, les jeunes époux, heureux de se réunir à leur petite table, sainement servie, n’avaient garde de regretter le superflu qui en était absent.

Ravis de s’occuper ensemble de l’organisation journalière de leur cher chez-eux, il ne leur venait pas en pensée que plus de confort intérieur fût nécessaire au bien-être. Sortant ensemble toujours, elle admirait naïvement l’uniforme éclatant de son mari ; lui, trouvait invariablement à son goût la gracieuse toilette de sa petite femme.

Elles étaient bien peu coûteuses les toilettes de madame Alain Duval. Cet été-là, surtout, la mousseline en faisait tous les frais. Mais le public indifférent ne se doutait guère que le costume si coquet avait, le matin même, passé tout entier sous le fer habile de la laborieuse jeune femme. Elle avait pour couturière ses petits doigts de fée ; le mignon chapeau que l’on supposait arrivé de Lyon avait été chiffonné par elle avec un bout de ruban, une rose, un brin de tulle et un souffle de femme distinguée.