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Samson avait été repoussé, il comprit que les chances du jeune magistrat étaient irréparablement compromises et que les siennes remontaient d’autant.

Le commandant de Poitevy possédait une dizaine de mille livres de rentes, ce qui lui permettait de faire au régiment une certaine ligure, d’avoir une Victoria, une livrée, et de jouer gros jeu au cercle militaire.

En lui, deux hommes se livraient un combat à outrance.

L’épicurien convoitait une grande fortune, — cet incomparable levier ! — des plaisirs sans trêve, des prodigalités, des folies, des voyages de Nabab, des rêves de Sardanapale.

Pour y arriver, il avait failli épouser, quelques années auparavant, une créole sang-mêlé, aussi millionnaire qu’olivâtre.

L’ambitieux aspirait aux grades, aux honneurs militaires et semblait décidé à se servir de tout appui pour y atteindre.

Si la beauté, l’esprit, l’intrigue d’une femme pouvaient l’aider à se hisser à ces hauteurs, n’eût-