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fureur, de reconnaissance et peut-être… et surtout, d’irrésistible curiosité.


Madame de Guimont au major Jouanny.
Douai, 12 mai.

Je vous dirai comme le poëte : « Tout est bien qui finit bien. »

Oubliez maintenant cet homme, ces émotions, ce désir qui vous pousse à savoir. Savoir ! Eh ! mon ami, il est parfois bien triste de connaître le dernier mot de toute chose.

Imaginez que j’ai joué à la bonne fée, comme dans les Contes de Perrault, et que j’ai comblé les souhaits que vous aviez formés, voilà tout.

Ce rôle me sied assez bien, n’est-ce pas ? avec ma grande taille, mon air grave et mes cheveux crêpés que j’ai l’habitude invétérée de laisser vagabonder à leur aise.

Il ne me manque que la baguette magique. Et encore, vous voyez qu’aux grands jours je la retrouve dans quelque coin.

Maintenant que vous, voilà rassuré et apaisé, qu’allez-vous faire ? J’ai cru comprendre que votre congé touchait à sa fin. Le capitaine Odret,