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saient à la porte de la caserne : femmes en pleurs, restaurateurs inquiets, bons amis secrètement soulagés par le départ de rivaux redoutables.

Elle n’avait point encore beaucoup voyagé, et trouvait un attrait piquant à ces petits tableaux de mœurs, lorsque son regard rencontra à l’extrémité de la place le regard ardent et fixe d’un promeneur.

Involontairement, elle fit un mouvement en arrière, mais une sorte de fierté la retint. C’eût été paraître fuir un danger.

Le promeneur était jeune — vingt-six ans peut-être — extrêmement brun, avec des traits caractérisés, dont les grandes lignes annonçaient la distinction.

Dans son visage, d’une pâleur chaude, ses yeux brûlaient sous des cils embroussaillés. Il n’avait aucune beauté positive et ne pouvait cependant passer inaperçu.

Son costume sombre était celui d’un fonctionnaire, d’un employé ou d’un professeur, avec une pointe de recherche, toutefois.

Jane se sentit rougir et en éprouva une con-