Page:Berenger - Le Mariage du tresorier.djvu/95

Cette page n’a pas encore été corrigée

occupé dans ce moment chez la dame d’où vous sortez.

— C’est vrai tout de même que je fais l’entretien du jardin de madame Albert par abonnement ; quoique ça, je fais aussi…

— Oh ! alors, interrompit adroitement Eudoxie, nous n’oserions pas vous prendre, nous aurions peur de contrarier cette dame ou… son mari.

— Pourvu que son jardin soit entretenu, qu’est-ce que vous voulez que ça lui fasse, à madame Albert ?

— Oui, mais… son mari…

— Son mari ne s’occupe pas beaucoup de tout ça.

— C’est pourtant l’affaire des hommes.

— Je ne dis pas non. Mais celui-là n’est pas amateur ; vous savez… les militaires !

— Ah ! M. Albert est donc officier ?

— Dame ! je crois que oui, quoiqu’il soit plus souvent en paletot qu’en uniforme. Et quoique ça, madame, vous voudriez des journées ?

— Quelques-unes. Donnez-moi votre adresse.

— Baptiste Pinté rue de Montreuil, 190.