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fourrés, coupés de larges allées feuillues, où ils s’égaraient autrefois.

Depuis quelques années, la nature, qui faisait seule les frais de ces décors agrestes, s’est adjoint la collaboration de l’art, et, de cet accouplement fécond, sont, nés ces paysages gracieux, ces lacs pleins de fraîcheur, ces courbes élégantes, ces entrelacements de lierre et de rochers, ces échappées vertes, ces fonds lumineux qui font du bois de Vincennes actuel une des plus belles perles de l’écrin splendide dont M. Alphand a été établi, par la ville de Paris, ciseleur, monteur et metteur en lumière.

Malheureusement pour les amateurs de beautés purement champêtres, la spéculation a suivi l’art, et les constructeurs de villas modernes ont succédé aux terrassiers paysagistes. Une ceinture de maisons blanches, de chalets coquets, de pimpants pavillons s’étend autour de la ville, empiétant de plus en plus sur le vrai bois, frais et odorant, de jadis.

Les grands chênes sont coupés dans les lots de terrains à vendre, et le nouveau propriétaire plante autour de sa maisonnette une série de