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permettre de consacrer à mes objets de toilette.

– Avez-vous du bonheur !

– Ils y sont très au large, et si vous vouliez.. Louise fit un saut de joie.

– Oh ! que vous êtes bonne !

– Mettez dans deux ou trois caisses les objets qui vous seront le moins utiles, et nous les dissimulerons très-bien dans le cabinet.

– Les moins utiles !… ah ! voilà l’embarras : tout m’est utile.

— Les moins indispensables, alors.

— C’est cela. Anna, faites vite le triage.

– Oui, madame, s’écria le chapeau bleu-impérial ravi.

– Gardez-moi seulement mes toilettes pour la messe du camp ; celles pour le séjour impérial… mes matinées… les robes simples pour aller visi- ter les tentes… les chapeaux assortis… et les bottines.

– Oui, madame.

— La lingerie fine doit rester également. Surtout n’enfermez pas le costume de mousseline blanche… ni celui de nankin soutaché.