— Je le crois bien. Dès aujourd’hui je vous présenterai à madame de Lestenac.
— Ah bah ! vous êtes marié ?
— On ne peut plus, mon cher.
— Mes compliments alors.
— Peuh !… vous savez, il faut s’entendre.
— Comment cela ?
— Si vos félicitations sont en l’honneur de madame de Lestenac, je les accueille avec faveur : c’est une des plus jolies femmes de Paris,
— Bon, je les redouble.
— Si elles vont au contraire à l’adresse du mariage en général, et à mon état de mari en particulier, permettez-moi de faire quelques restrictions.
— Non-seulement je permets, mais j’encourage ; d’autant mieux que, menacé moi-même de complications matrimoniales, je ne suis pas fâché d’avoir l’avis d’un homme compétent.
— On veut vous marier, Curnil ?
— Oui… ma mère.
— Y tenez-vous essentiellement ?
— Moi !… pas le moins du monde,
— Alors résistez, mon cher, résistez.