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pour but de leurs pérégrinations, à l’époque du séjour de l’Empereur.

Pour ceux qui n’ont jamais eu la curiosité ou la possibilité de le visiter, nous dirons que le camp est un terrain de 12, 000 hectares, à quatre lieues de Châlons, avec lequel il communique rapidement par un petit chemin de fer qui l’ut étudié, jugé nécessaire et exécuté en soi.ante-dix jours.

Le terrain est couvert d’un gazon rare, avec de larges plaques blanches dont les yeux des soldats gardent parfois l’ophthalmique souvenir.

Quelques maigres massifs, semés çà et là, y forment de petites oasis fort appréciées du troupier au repos.

Il est entouré, ou arrosé de trois rivières : la Suippe, la Vesle, le Chenu ; foré d’un grand nombre de puits ; élevé de 140 mètres au-dessus du niveau de la mer ; salubre, sec, exposé aux vents contraires qui en éloignent toute émanation dangereuse.

On y a très-froid en hiver : les épaisses capotes et les lourds sabots y florissent.

On y a très-chaud on été mais en 1862, les