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prie, à partir d’aujourd’hui, ne plus me parler de mademoiselle de Blévillard, que je n’épouserai jamais… jamais… ni aucune autre.

— Vous êtes entêté, vicomte… Mais je n’en persiste pas moins dans mon opinion ; il vaut mieux que les choses se soient passées de la sorte.

— Eh bien ! non, s’écria la comtesse, non, votre légèreté a froissé votre femme, désolé votre fils et déshonoré madame Aubépin.

— Déshonoré !… Le croyez-vous, vraiment ?

— Il n’est que trop sûr que les suites de cette déplorable histoire, où vous n’avez pas le beau rôle, mon cher comte, ont troublé un bon ménage et vont mettre demain, face à face, votre fils et le mari de cette infortunée.

— Permettez… je crois bien que si vous aviez mieux pratiqué la charité évangélique, ma chère amie, les choses ne seraient pas allées si loin. Je veux cependant bien reconnaitre que c’est moi qui, jadis… Enfin, je vais tâcher de réparer cela.

— Le duel importe peu, mon père… ce qui est urgent, c’est de rendre la paix au ménage de la pauvre Berthe.