Page:Berenger - La Femme du capitaine Aubepin.djvu/15

Cette page n’a pas encore été corrigée

LES
MÉNAGES MILITAIRES




LA FEMME
DU CAPITAINE AUBÉPIN




I


En 1862, les environs du camp de Châlons n’étaient pas encore aménagés de façon à offrir un abri confortable aux femmes d’officiers que le dévouement conjugal, pour beaucoup d’entre elles, et la curiosité pour beaucoup d’autres, amenaient dans ces parages crayeux,

La spéculation n’avait pas songé à leur préparer des logements, et moins encore à leur créer les villas qu’elle a improvisées depuis lors.

Il fallait chercher un asile à peu près décent dans les fermes des paysans ou dans les rares maisons de campagne disséminées au milieu de la plaine champenoise.