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PRIERE DU SOIR


D’UN PŒTE *[1].


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Mon Dieu ! je suis si faible, si mince et si misérable, que j’ose à peine vous adresser ma prière et converser avec vous, quoique cela me soit ordonné par ma religion. Je me persuade difficilement que du haut de votre voûte éternelle, vous veuilliez écouter mon petit filet de voix, et faire attention, tous


  1. * J’ai cru que cette prière, que j’ai adressée un jour au bon Dieu, ne serait pas déplacée à la tête d’un poëme.