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NOTES

irait à la guerre, il aurait toujours à sa suite un grand nombre de potiers de terre. Ce qu’il y a de plus plaisant, c’est qu’un sénateur aveugle parut extasié à la vue du turbot, et ne cessa d’en faire l’éloge, en fixant les yeux du côté où le poisson n’était pas. » ’7 PAGE 32, VERS 17.

Je pourrais compulser d’iunomhtables chroniques. Le lecteur sera bien aise de trouver ici quelques détails qui auraient passé les bornes d’un poëme, et qui compléteront te qui nous reste à dire de la cuisine des anciens.

« Jules César mangeait quelquefois en un seul repas le rtvenu de plusieurs provinces. Vitellius en faisait qi ; atre par jour ; et, dans tous ceux qu’il 1)1 » liait chez ses amis, on ne dépensait jamais moins de dix mille écus. Celui que lui donna son frère est célèbre. On y servit deux mille poissons d’élite, sept mille oiseaux engraissés, et tout ce que l’Océan €tla Méditerranée peuvent fournir de plus délicat, îféroa tenait table depuis midi jusqu’à la nuit, arec