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portements qu’il fallait calmer, ou par des doutes et des désespoirs auxquels Emmy sentait encore plus le besoin de venir en aide. Ces lettres étaient apportées par Victorine, vaincue par les prières de M. Martel, et les réponses d’Emmy étaient jetées par elle-même à la poste. Il se passa donc plusieurs jours pendant lesquels Mlle Maria n’eut aucune occasion de prouver sa bonne volonté.

Mais un jour qu’Emmy venait de terminer une lettre pour Olivier, elle se sentit si épuisée, si défaillante, qu’elle ne put sortir. La fatigue d’avoir à combattre ses plus chers désirs, la continuité de cette lutte, les exigences imprudentes de son amant, tout cela enfin la brisait. Elle éprouvait des éblouissements, un cercle de fer lui serrait les tempes, les jambes lui manquaient. Forcément elle s’assit, et pendant longtemps elle chercha en vain à se remettre. Une demi-heure après, un peu plus forte, elle mettait son chapeau quand M. Talmant rentra :