ne méritait pas… Vous lui manquez de fidélité, monsieur… »
M. Talmant se leva :
« Monsieur, ceci ne regarde que moi. Croyez-vous que je m’en vais écouter humblement vos remontrances ? Je ne suis plus d’âge à être en tutelle. Je fais ce qui me plaît.
— C’est juste, balbutia M. Denjot fort troublé. Mais vous avez promis de rendre ma fille heureuse…
— C’est sa faute. De quoi se mêle-t-elle ? A-t-elle le droit de m’espionner ? Je n’ai pas de maîtresse chez moi ; donc, elle n’a rien à voir à ma conduite.
— Je ne dis pas, monsieur, je sais bien que c’est la loi. Pourtant, si vous nous aviez parlé ainsi le jour du mariage… »
M. Talmant poussa un éclat de rire sec :
« Évidemment ! Que voulez-vous, monsieur, il y a deux manières de comprendre les choses, à ce qu’il paraît. Dans ce temps-là j’étais de votre avis : les lois du cœur ! la