Page:Bera - Attendre-esperer - Les Desirs de Marinette.djvu/183

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LES
DÉSIRS DE MARINETTE


Dans cette partie du 14e arrondissement qu’on appelle le Petit-Gentilly, près de la porte d’Arcueil, il y a quelques années, si l’on s’égarait au milieu des champs que traverse l’aqueduc, entre la ligne du chemin de fer de Sceaux et la rue de la Glacière, on rencontrait une construction primitive à l’excès, qu’on eût prise pour une hutte de sauvages, si elle n’eût affecté, dans son infimité, les formes rectangulaires de l’habitation européenne.

C’était un rez-de-chaussée, grossièrement bâti en moellons mal assemblés, dont aucun badigeon ne dissimulait les aspérités, et couvert de tuiles gauchement posées, où la mousse verdissait et brunissait à plaisir.

Il n’était pas besoin d’être maçon pour reconnaître au premier coup d’œil que cette baraque était l’œuvre d’une main inexpérimentée, et l’on se de-