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3. « Beowulf dit ces mots, » Beowulf mathelode, demi-vers suppléé par Grein.

4. Rocher, beorh, mais pris ici dans l’acception de tumulus (v. plus haut note 2 du § xxxii).

5. Poitrine (hrethre) tient la place du hwæthre du ms. dont le sens était ici inintelligible.

XL

1. Mot-à-mot : il « tient la tête du gardien de l’amitié et de la haine. » Le gardien de l’amitié et de la haine serait le roi ; le mot hige-mæthum (joyau des pensées) serait une périphrase pour tête. Telle est l’explication de Leo. D’autres voient ici une espèce de veille des morts et traduisent hige-mæth, reverentia.

2. Connue, ags. underne substitué par Grein au. mot under (dessous) qui se trouve dans le ms.

3. Cette traduction, si simple en apparence, est malheureusement basée sur une lecture incertaine du texte, ou pour mieux dire sur une légère modification apportée au texte par Grein. Il est regrettable que les passages de ce genre qui nous permettraient de connaître l’histoire des personnages du poëme soient parfois tellement maltraités ou tellement inintelligibles qu’on ne puisse leur faire rendre un sens sans avoir recours à des hypothèses hasardées.

4. Oiseaux ne se trouve pas dans le ms. ; c’est une addition de Thorpe.

XLI

1. Ce nom paraît devoir s’appliquer à un véritable champ et ne pas être une périphrase comme on le penserait d’abord.

2. Je n’ai pas traduit le forth under fexe du texte (sous la chevelure), supposant qu’il s’agissait ici d’une périphrase analogue à heard under helme, under here-grimann, etc.

3. La phrase n’a pas cette précision dans l’original ; le mot-à-mot dont il est presque impossible de ne pas toujours s’écarter est : « un guerrier en volait un autre, il prenait à Ongentheow, etc. »

4. La phrase ne présenterait aucun sens si l’on n’adoptait point l’interpolation de wen effectuée par les éditeurs.