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ne l’a pas vu dans le ms. ; d’après Heyne et Holtzmann, dont j’ai suivi ici les indications, quelle que soit la lecture qu’on adopte, c’est seulement en supprimant le mot ic qu’on obtient le sens véritable.

3. Le mot reine rend ici le ides Helminga, princesse fille des Helmingas qui se trouve dans le texte.

4. Sharon Turner : « Il prit la coupe avec joie…… au mur des Baleines (?) » L’orthographe Wealhtheon au lieu de Wealhtheow qui se trouve au vers 613 a suffi pour dérouter complètement le traducteur.

5. Il parla ainsi. L’anglo-saxon n’est guère aussi concis : « Il reçut la coupe de Wealhtheow, le guerrier intrépide au combat et il chanta alors, résolu au combat ; Beowulf, fils d’Ecgtheow, parla. » Chanta, ags gyddode : plus exactement parler en vers allitérants, dire une sentence en vers.

6. Il y a ici une lacune que les deux vers proposés par Grein ne sauraient combler.

XI

1. Sharon Turner croit voir ici une prière de la reine « au roi de gloire » contre Grendel.

2. Cette traduction de l’anglo-saxon nat he thara goda est proposée par Heyne qui l’appuie sur des considérations très plausibles. D’après lui goda a le sens de force, de bravoure et surtout de bravoure disciplinée et la signification de la phrase est : que Grendel ne sait pas combattre en chevalier quoiqu’il soit un redoutable adversaire.

XII

1. « Par le haut côté ? » ajoute ici Sh. Turner.

2. Il sentait qu’il ne sortirait pas vivant de là.

3. Tel est le sens que Heyne attribue à ealu scerpen (après avoir modifié préalablement le scerven du ms. en scerpen.) « D’après cela le sens de cette phrase est que la bière leur parut aigre, c’est-à-dire que leur terreur fut telle que la bière qu’ils avaient bue au repas leur revint pour ainsi dire et, au