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est nécessaire a l’existence même de la race humaine, à l’existence de la vertu, et dont la recherche éclairée est la seule ressource véritable pour arriver il la propagation de la vertu, et à la félicité qui en est la conséquence. Dans la recherche de cette félicité, à qui l'homme a-t-il à faire ? A lui, dans les choses qui ne regardent point autrui; à lui, dans les choses qui regardent autrui ; à autrui, dans les choses qui regardent soit lui, soit les autres. C’est dans ce cercle que rentrent toutes les questions de devoir, et, conséquemment toutes les questions de vertu; et c’est dans ces divisions que doivent être ramenées toutes les investigations morales.

La première investigation doit se porter sur la conduite qui concerne l’individu seul, et qui n’influe en rien sur les peines ou les plaisirs d’autrui, c’est-à-dire sur la conduite purement personnelle.

Quand l'influence de la conduite ne va pas au-delà de l’individu; quand ses pensées, ses