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V.


BIEN-ÊTRE ET MAL-ÊTRE.


Il est désirable, nécessaire même, de trouver un mot qui représente la balance des plaisirs et des peines, en tant que réparties sur une partie considérable de l’existence de l’homme.

Le mot bien-être désignera la balance en faveur des plaisirs ;

Mal-être, la balance en faveur des peines.

Le mot bonheur n’est pas toujours le mot propre : il représente le plaisir à un degré trop élevé ; il parait se confondre avec l’idée de la jouissance au plus haut degré.