maintenant se taisait, le chœur avait cessé, et les lumières étaient éteintes. Les reflets du soleil couchant, eux aussi, avaient disparu ; et c’étaient de sombres visages glacés qui le considéraient, du haut des murs et de la voûte. De nouveau, il se retrouva à la surface de la vie ; et à peine, déjà, se rappelait-il ce qu’il venait d’entendre et de voir.
Comme il s’avançait ensuite vers la chapelle du Saint-Sacrement, toujours très droit et le pas assuré, il vit une vieille femme qui paraissait l’observer attentivement. Il hésita un instant, se demandant si c’était une pénitente qui désirait se confesser ; et elle, voyant son hésitation, fit un pas vers lui.
— Je vous demande pardon, monsieur ! commença-t-elle.
Son « monsieur » indiquait que ce n’était pas une catholique. Percy souleva sa barrette.
— Puis-je faire quelque chose pour vous ? demanda-t-il.
— Je vous demande pardon, monsieur ; mais est-ce que vous n’étiez pas à Brighton, au moment de l’accident qui s’y est produit, il y a deux mois ?
— En effet, j’étais là !
— Ah ! c’est bien ce que je pensais : ainsi, c’est vous que ma belle-fille a vu !
Elle le dévisagea avec un mélange de doute et de curiosité, promenant sur lui ses petits yeux ridés.