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CHAPITRE ii

i

La correspondance de Percy Franklin avec le cardinal-protecteur d’Angleterre occupait le prêtre, directement, au moins pendant deux heures chaque jour, et, indirectement, toute la journée.

Depuis les huit dernières années, le Saint-Siège avait, une fois de plus, modifié sa manière d’agir, pour l’accommoder aux besoins du temps. Désormais, chaque province importante du monde possédait non seulement un prélat métropolitain chargé de l’administrer, mais aussi un représentant à Rome, ayant à se tenir en rapport avec le pape, d’un côté, et, de l’autre, avec les fidèles qu’il représentait. Le « cardinal protecteur » d’Angleterre au Vatican était un abbé Martin, de l’ordre de Saint-Benoît ; et Percy, nouvellement revenu de Rome, avait pour office, ainsi qu’une dizaine d’autres prêtres et laïcs (avec lesquels il lui était interdit de s’entendre pour leur travail commun), d’écrire, tous les