Page:Benson - Le Maître de la terre.djvu/385

Cette page n’a pas encore été corrigée

CHAPITRE V

Les jours qui avaient suivi la disparition de Mabel s’étaient passés, pour Olivier, dans une horreur indescriptible. Le jeune homme avait fait tout au monde pour retrouver la fugitive. Il avait réussi à reconstituer toute la série de ses mouvements jusqu’à la gare de Victoria, où, malheureusement, la piste s’était arrêtée ; il s’était mis en rapport avec la police ; et chaque jour, une réponse officielle lui était venue, lui disant qu’on regrettait de n’avoir toujours pas la moindre nouvelle. Trois ou quatre jours après la disparition, M. Francis, ayant eu Vent des recherches d’Olivier, lui avait fait savoir qu’il avait reçu la visite de Mabel, le soir du vendredi précédent ; mais ce renseignement avait paru à Olivier présager plus de mal que de bien, avec l’étrange conversation qu’il révélait.

Enfin, par degrés, deux théories se formèrent et dominèrent tout le reste, dans sa pensée : ou