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de Terre-Neuve, les franciscains du Maroc, et d’autres encore, m’ont demandé quelle serait la conduite à tenir si la nouvelle était vraie. J’ai déjà expédié en Angleterre deux membres de l’ordre du Christ Crucifié.

« — Dites-nous quand et comment la nouvelle vous est arrivée d’abord !

« — J’ai été appelé à l’appareil, hier soir, vers dix-huit heures ! L’archevêque de Sydney me demandait si la nouvelle était exacte : à quoi j’ai répondu que je l’ignorais. Dix minutes après, le cardinal Ruspoli m’a envoyé la nouvelle, bien positive, de Turin ; et j’ai reçu un message pareil du P. Petrowski, à Moscou. Puis…

« — Arrêtez ! Pourquoi n’est-ce pas le cardinal Dolgoroukoff qui vous a communiqué la nouvelle, de Moscou ?

« — Il ne l’a communiquée que trois heures plus tard. Son Éminence venait seulement d’apprendre la nouvelle.

« — Informez-vous du moment exact où la nouvelle a été connue à Moscou ! Et maintenant, continuez ! Quand supposez-vous que la nouvelle ait été rendue publique ?

« — La chose a été décidée, en premier lieu, dans une conférence secrète de Londres, environ vers quatorze heures. Les plénipotentiaires semblent l’avoir signée tout de suite. Après quoi, elle a été communiquée au monde. Ici, on l’a publiée vers minuit.

« — Ainsi, Felsenburgh était à Londres ?

« — Je n’en suis pas encore certain. Le car-