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CHAPITRE PREMIER

I

La petite chambre où le nouveau pape se tenait assis, son livre en main, était un modèle de simplicité. Les murs étaient blanchis à la chaux, le plafond était fait de poutres non rabotées, et de la terre battue formait le plancher. Au milieu de la pièce se dressait une table carrée, avec une chaise de bois auprès d’elle ; un brasier, maintenant refroidi, occupait le milieu du vaste foyer ; et la chambre ne contenait rien d’autre, absolument, à l’exception d’une douzaine de volumes sur une planche, contre l’un des murs. Il y avait trois portes, dont l’une menait à l’oratoire privé, une deuxième à l’antichambre, et la troisième à une petite cour pavée. Les fenêtres du sud avaient leurs volets clos : mais, Par la fente irrégulière de ces volets mal joints, ruisselait, en lames de feu, l’ardente lumière du printemps oriental.

C’était l’heure de la sieste, après le repas de midi, et, sauf le bruit de faux, rapide et saccadé,