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pas étonnant que, dans un monde qui a rejeté Dieu, ce sujet essentiel soit perdu de vue ! Les hommes, pervertis par des séducteurs, ont pensé que l’unité des nations était le bien le plus précieux de cette vie, oubliant les paroles de notre Sauveur, qui a dit qu’il ne venait point pour apporter la paix, mais un glaive, et que ce n’était qu’à travers bien des tribulations que nous pourrions entrer au royaume de Dieu. Et, d’abord, donc, il convient d’établir la paix de l’homme avec Dieu : après quoi l’unité de l’homme avec l’homme s’ensuivra. Cherchez d’abord le royaume de Dieu, nous dit Jésus-Christ, et alors toutes ces choses vous seront données par surcroît !

« En premier lieu, donc, Nous condamnons et anathématisons, une fois de plus, les opinions de ceux qui croient et qui enseignent le contraire de cela ; et Nous renouvelons, une fois de plus, les condamnations prononcées, par Nous-même ou nos prédécesseurs, contre toutes sociétés, organisations, ou communautés, qui ont été formées pour établir l’unité sur d’autres fondements qu’un fondement divin ; et Nous rappelons à nos enfants, à travers le monde entier, qu’il leur est défendu d’entrer dans une quelconque de ces associations, ou de l’aider ou de l’approuver d’une manière quelconque. »

Percy s’agita sur son banc, avec une ombre d’impatience… Certes, la manière était superbe, tranquille et imposante comme le courant d’un grand fleuve ; mais la matière, le fond, lui sem-