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ticité de la nouvelle ; et tout tendait même à faire supposer que Felsenburgh, depuis longtemps, avait délibérément attendu l’offre qu’il venait enfin d’accepter, — ne s’obstinant à refuser toutes les requêtes précédentes que pour contraindre les nations à cette suprême requête collective. La veille, il y avait eu, secrètement, une réunion des diverses puissances, dont chacune avait échoué à obtenir individuellement le concours du grand homme : toutes avaient convenu de retirer leurs offres antérieures, et d’envoyer un message unique. Les honneurs proposés à Felsenburgh n’avaient jamais encore auparavant été imaginés dans une démocratie. On lui promettait un palais, et le libre choix de ses ministres, dans chaque capitale de l’Europe. Sur toutes les lois votées par les parlements, on lui promettait un droit de veto, dont les défenses garderaient une valeur absolue pendant trois ans. On consentait à ce que toute mesure décidée par lui, à trois reprises, durant trois années consécutives, devint, sans autre discussion, une loi formelle. En échange, ou ne lui demandait rien que l’engagement de se consacrer tout entier à ses nouvelles fonctions.

Et tout cela, comme le voyait clairement Percy, tout cela décuplait le danger que présentait déjà l’union de l’Europe. Tout cela impliquait la concentration des forces prodigieuses du socialisme, dirigées désormais par un chef de génie. C’était la combinaison des plus précieuses caractéristiques des deux méthodes op-