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tout-puissant, les lignes de son action n’avaient point cessé de se resserrer. Percy en donna pour exemple l’abolition de tous les usages locaux, y compris ceux des rites orientaux, longtemps conservés avec un soin jaloux, l’établissement à Rome des Cardinaux-Protecteurs, la tendance croissante des ordres monastiques à se fondre en un seul, et sous l’autorité d’un seul Général suprême, — bien que plusieurs de ces ordres eussent tenu à garder leurs noms anciens. Il rappela aussi de récents décrets fixant définitivement le sens et les limites de la décision de l’infaillibilité pontificale ; il rappela le remaniement du droit canon, et l’immense simplification qui s’était faite dans la hiérarchie. Mais, parvenu à ce point, il s’aperçut qu’il courait risque de rompre le fil de son discours ; et il se hâta de revenir à la signification des événements des mois précédents.

Tout ce qui avait eu lieu jusqu’alors, dit-il, ne pouvait manquer d’amener ce qui venait d’avoir lieu, c’est-à-dire la réconciliation du monde entier sur des bases autres que celle de la vérité divine. L’intention de Dieu et de ses vicaires avait été de réconcilier tous les hommes en Jésus-Christ : mais la pierre d’angle, une fois de plus, avait été rejetée, et, au lieu du chaos que l’on avait prophétisé, voici que se formait une unité sans équivalent dans l’histoire ! Chose d’autant plus dangereuse qu’elle contenait plus d’éléments incontestablement bons. Ainsi la guerre, suivant toute apparence, était désormais éteinte : et ce n’était point le christianisme qui