Page:Benson - La nouvelle aurore, 1915.djvu/182

Cette page n’a pas encore été corrigée

Puis, après une assez longue pause, des trompettes se mirent à sonner, claires comme de l’argent, renforcées et réverbérées parles rochers d’où elles émergeaient ; et, pareils à la voix d’un créant qui révérait dans son sommeil, s’élevèrent ces mots solennels, articulés et distincts : Magnificat anima mea Dominum !