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cialistes en médecine, en chimie, en psychologie, les neuf dixièmes des musiciens, les trois quarts des artistes, tous ces gens-là sont des religieux. Il n’y a absolument que l’industrie et le commerce, incompatibles avec la religion, qui soient entre les mains des laïcs. Mais l’expérience a décidément prouvé que nulle œuvre tout à fait fine et parfaite ne pouvait être exécutée par d’autres hommes que ceux qui vivent dans la familiarité des choses divines, attendu que ceux-là seuls voient tout l’alentour des objets ; ceux-là seuls en ont, si je puis dire, une intuition vraiment complète. Mais, pour en revenir à la pédagogie, le système communément adopté aujourd’hui est celui d’une instruction graduée, et comportant un grand nombre de degrés divers. Nous nous gardons bien de vouloir enseigner tout à tout le monde. Certes, nous enseignons à chacun un ensemble de principes fondamentaux, — le catéchisme, naturellement, deux langues, les rudiments des sciences physiques et le plus possible d’histoire, — l’histoire et le catéchisme, ce sont deux choses qui s’éclairent merveilleusement l’une par l’autre. Mais, au-dessus de ce niveau commun, nous spécialisons. C’est que, voyez-vous, tous les hommes comprennent désormais…

– Oui, c’est bien ! Mais parlez-moi encore des mitres formes de lu vie sociale !

— Nous voici d’ailleurs presque chez nous ! Tenez, tournez un peu ici, et entrons dans les jardins !… Voyez-vous, j’ai l’idée que le point de