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L’Abitibi, pays de l’or
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Bousquet, de Cadillac, de Malartic, de Varsan, de Pascalis, de Tiblemont ; d’est en ouest, à travers les cantons immédiatement au sud de Vauquelin, de Louvicourt, de Bourlamaque, de Dubuisson et de Fournière.[1]

Au mois de décembre 1937, le chemin de fer Canadien National a inauguré la première partie de son embranchement Senneterre-Rouyn, la partie de Senneterre à Val d’Or. Le reste s’achève. Cet embranchement se soude à la voie principale qui relie, depuis 1912, l’Abitibi à Montréal et à Québec. La nouvelle ligne traverse la plupart des cantons que nous venons d’indiquer et passera à proximité des autres. Parallèlement au rail, il y aura une route carrossable dont la construction, entreprise par les deux bouts, progresse rapidement. La route est défrichée tout au long, sur un parcours de près de cent milles.

Du côté de Senneterre, quoique le gravier soit fraîchement posé et à peine nivelé, la route sert déjà à la circulation sur une distance de plus de soixante milles. C’est en bordure que s’établissent de façon convenable les villes d’O’Brien et de Malartic, de façon beaucoup moins convenable les invraisemblables villages que l’on affuble de

  1. Le ministère des Mines de la province de Québec a publié une excellente carte de cette région.