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Émile Benoist
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de dépôts minéralisés au delà du 49e. Une mine, la Normetal, l’ancienne Abana, que l’on remet en exploitation, se trouve à peu près à cheval sur la ligne 49e. Quant à la région de Chibougamau, qui se trouve elle aussi au nord de l’Ontario, c’est-à-dire à l’ouest du 74e de longitude, sa latitude est à peine en deçà du 50e.

Quelques autres mines en production ont aussi la fantaisie de s’isoler pour ainsi dire, par exemple, dans le canton Duparquet, le mine du même nom et la Beattie, au 48e degré, 30 minutes, et à moins de vingt milles de la frontière ontarienne ; des concessions qui paraissent prometteuses mais n’en sont encore qu’au stade préliminaire de l’exploration, de la prospection, se trouvent dans les cantons pas mal septentrionaux de Dalquier, de Béarn et de Duverny, au nord de la ville d’Amos.

Mais la grande région minière du Nord-Ouest québécois, celle où se manifeste présentement le plus d’activité, là où se produit la course à l’or, où des villes surgissent du soir au matin, se situe en bordure de la ligne du 48e degré, 15 minutes. C’est la latitude de Rouyn et de Noranda, celle aussi de Kirkland Lake, en Ontario. À cette hauteur, les villes et les camps miniers se présentent comme en flèche, d’ouest en est, à travers les cantons de Beauchastel, de Rouyn, de Joannès, de