Page:Benoist - L'Abitibi pays de l'or, 1938.djvu/189

Cette page a été validée par deux contributeurs.
178
Émile Benoist
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

nées, depuis le temps de M. James Sullivan. L’administration actuelle a pris quatre ans avant de pouvoir déclarer un dividende.

Le minerai existe ; les mines se font, à coût d’argent.

***

Après m’être promené au fond d’une mine qui m’inspire toutes les considérations ci-dessus, il convient de fournir quelques précisions sur la mine elle-même. C’est la seule entreprise minière, parvenue au stade des dividendes, qui soit présentement contrôlée et administrée par des Canadiens français.

J’ai déjà présenté mon mentor dans ces profondeurs. M. Paul-Émile Gagnier, un tout jeune ingénieur minier, diplômé de Polytechnique et de Queen’s. À la Sullivan, il travaille sous la direction de M. I.-M. Marshall, qui est l’ingénieur en chef.[1]

La mine est actuellement de cinq niveaux et demi, c’est-à-dire qu’elle atteint une profondeur

  1. Au commencement de 1938, le ministère des Mines de la province de Québec se portait acquéreur de la mine Gale, voisine de la mine Sullivan, pour y établir une mine-école. En même temps, le ministre des Mines, M. Onésime Gagnon, engageait M. Paul-Émile Gagnier et lui confiait la direction de cette mine-école.