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L’Abitibi, pays de l’or
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verne se comprend assez mais comment l’en sortir ? Par ces deux seules voies ? Non, car si le mineur fait un travail de rat, il fait aussi un travail intelligent. Du chantier d’abattage au niveau inférieur, des descenderies, des cheminées ou des couloirs à minerai ont été pratiqués. La première descenderie est même probablement la voie par laquelle les mineurs sont venus, d’en bas, car dans les mines, une fois que les organes essentiels : puits et travers-bancs, sont établis, c’est généralement de bas en haut que se pratique le travail d’abattage. C’est d’en bas, par la descenderie, qui était alors une monterie, que les mineurs sont venus ouvrir le chantier d’abattage. Une autre voie d’accès a été ouverte par en bas, peut-être plusieurs autres. Elles servent toutes, moins une qui est réservée aux hommes, à la descente par gravité du minerai que des wagonnets prennent aussitôt pour le conduire, sur rail, à la recette, qui est le palier du puits. Les wagonnets, hissés à la surface, vont se vider au terri puis redescendent dans les profondeurs, prendre de nouveaux chargements.

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Travail de rat, travail intelligent surtout. N’est-ce pas le génie même qui le dirige et l’or-