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Émile Benoist

surintendant des mines, en compagnie de M. Henri Valiquette, ingénieur, alors son assistant, entreprenait deux longues excursions de reconnaissance jusqu’aux sources de la Kinojévis, même au delà. En 1906, c’était du côté est ; en 1907, du côté ouest. Ses rapports minutieusement dressés ont été publiés en anglais comme en français. Ils ont vraisemblablement servi, plus tard, à guider des prospecteurs ontariens et de langue anglaise.

En 1911, un parti dirigé par M. J.-Austen Bancroft, professeur de géologie à McGill, qui comprenait entre autres Canadiens français M. A.-O. Dufresne, alors jeune ingénieur, maintenant directeur du service des Mines à Québec, se rendait dans ces mêmes régions, y passait plusieurs mois, pour en dresser la carte géologique. Le rapport minutieux de M. Bancroft, qui mentionne les noms de ses jeunes compagnons canadiens-français, apparaît au rapport général du ministère provincial des Mines, pour l’année 1912. Cette reconnaissance s’était faite dans toute la Haute-Harricana et dans le bassin de la rivière Laflamme. Bien d’autres explorations gouvernementales ont été faites depuis ce temps.

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Il est donc tout à fait injuste à l’endroit de la