Page:Benoist - L'Abitibi pays de l'or, 1938.djvu/151

Cette page a été validée par deux contributeurs.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

Chapitre XVI

UNE FEUILLE DE TORONTO QUI VA
UN PEU LOIN


L’industrie minière québécoise aux genoux des
capitalistes ontariens — Il faut tout de même
respecter la vérité et l’exactitude,
s’en tenir aux faits.


Un article du Northern Miner, journal minier de Toronto, laissait paraître, en septembre 1937, de la mauvaise humeur, une mauvaise humeur poussée loin, allant jusqu’à la menace. Parce qu’il n’était pas content d’une nouvelle loi votée par le Parlement de Québec, pour obliger sociétés et compagnies qui exploitent, sous le régime de la concession, les ressources, minières et autres, du domaine québécois, à s’incorporer selon les lois québécoises, le journal disait que la province de Québec le regretterait, que c’est à genoux qu’elle demanderait aux gens de mines de l’Ontario de revenir chez elle pour mettre en valeur son propre sous-sol.