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Émile Benoist

de creusage à Canadian Malartic, est maintenant ingénieur en même temps que gérant de la mine Perron, des concessions Malartic Goldfields et Senore.

Perron, qui n’est pas dans la zone de Malartic, est une mine qui a donné 28 967 onces d’or, d’une valeur de 1 013 555 $, en 1937. Malartic Goldfields est à la veille de produire. Son territoire est de quatre milles carrés.

East Malartic a pour vice-président, gérant et ingénieur, M. James R. Norrie, frère du précédent. Ancien Montréalais, qui a fait ses études de génie minier à McGill, M. James Norrie — Jim, ainsi que l’on dit dans le monde des mineurs — parle couramment français. Nous ne l’avons appris toutefois qu’après avoir conversé bien longtemps avec lui en anglais.

La propriété qu’il administre, quatre milles carrés en surface, n’a connu le sondage au diamant qu’en 1935. Le printemps suivant, un premier puits se creusait, jusqu’à la profondeur de 350 pieds ; à l’automne, deuxième puits, à la même profondeur. Dans les deux cas, il s’est fait subséquemment des percements en travers-banc et des percements de recherche. Un troisième puits est en train de se creuser. Il descendra à 750 pieds, pour atteindre des dépôts que le sondage a révélés. À