suite. Il va sans dire que d’un niveau à l’autre, de suffisants piliers de roc restent en place et soutiennent l’échafaudage.
Pour avoir une meilleure idée de l’inverted stope j’ai tenu à descendre le voir, à ses divers niveaux. M. Millenbach alors m’a confié à un jeune mineur. Nous étions, revêtus tous deux des vêtements d’usage : bottes, casaque caoutchoutée, casque en fibre durcie, munis de la torche réglementaire, déjà dans la cage de l’ascenseur, quand je demande à mon compagnon quel est son genre de travail dans la mine. Sa réponse est réjouissante et encourageante : « Je travaille présentement à la surface. C’est ma première descente depuis six semaines, depuis qu’il m’est arrivé d’être enterré dans un éboulis au sous-sol. »
Les jours précédents j’avais fréquenté quelques autres sous-sols miniers. Je n’en avais pas rencontré d’aussi impressionnant que celui-là, à cause sans doute de l’inverted open stope.
M. J. P. Norrie, celui qui commença les travaux