construit tout de suite ; à deux reprises, on l’agrandit, jusqu’à ce qu’il traite ses 750 tonnes par jour. D’ici quelque temps, paraît-il, le moulin pourra recevoir 1 500 tonnes de minerai quotidiennement. Il suffira d’ajouter des machines que le toit de l’usine est assez vaste pour abriter et que la mine peut facilement alimenter en minerai.
Comme volume d’extraction et d’usinage, Canadian Malartic est en effet la deuxième mine d’or de la province de Québec, n’étant dépassée que par la mine Beattie, qui pratique l’abattage à ciel ouvert dans le canton de Duparquet. Au cours de l’année 1937, Beattie a usiné 580 520 tonnes de minerai qui lui ont donné 66 092 onces d’or représentant une valeur de 2 312 559 $, en fonds canadien, l’or cotant alors dans les environs de 35 $ l’once. Dans le même temps, Canadian Malartic usinait 232 326 tonnes de minerai, en récupérait 29 785 onces d’or, représentant une valeur de 1 042 177 $.
Comme valeur de production, Canadian Malartic le cède toutefois à plusieurs autres mines. Au cours de la même année, 1937, Siscœ récupérait 73 682 onces d’or, représentant une valeur