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Émile Benoist
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capitalistes ne paraissent pas à l’époque s’être souciés beaucoup des constatations de M. Obalski.

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La propriété de Canadian Malartic, qui groupe aujourd’hui quatorze concessions, couvrant un territoire d’à peu près mille acres, sur lequel sera pris le site de la ville en formation de Malartic, a été la première à se mettre en valeur. En 1924, alors qu’il n’existait encore aucune route, simplement des sentiers à travers la forêt, la Porcupine Goldfields Development and Finance Co., Ltd., de Londres, Angleterre, y faisait pratiquer des premiers sondages. En 1925, les conditions n’étant guère meilleures, la propriété passait à la Malartic Gold Mines. En 1927, les travaux d’exploitation se continuaient sous la direction de M. J. P. Norrie, ingénieur minier, diplômé de McGill, et celui-ci entreprenait le forage d’un premier puits et quelques percements en travers-banc. À la suite de rapports défavorables tous les travaux étaient abandonnés en 1929. Ce n’est qu’en 1933 que Canadian Malartic s’organise, groupe les quatorze concessions de la propriété actuelle et passe aussitôt sous le contrôle d’un syndicat financier de Toronto, Ventures, Ltd. Un moulin de 150 tonnes se